Photo de l'auteur

Olivier Véron

chroniqueur irrégulier, responsable de la publication (et de la fabrication) des provinciales, « L’histoire tout entière, comme si elle était vécue et soufferte personnellement » ;

a publié :
• dans la collection « la France juive », Ceci est mon sang, Les provinciales, 2025;
Dans le regard de Pierre Boutang. Babel ou Israël, Les provinciales, 2019 ;
• et dans la collection « Israël et la France »L’Avenir du printemps, Les provinciales, 2014 ;

cf. également :

• « La légitimité d’Israël sur sa terre face au défi arabo-musulman », Les provinciales (lettre), septembre 2024 :
« Aimez-vous les uns les autres », Les provinciales (lettre), octobre 2023 ;
• « Le secret de la Vierge », Les provinciales (lettre), octobre 2020 ;
« Ce n’est que dans la langue maternelle que l’on peut dire la vérité » (Richard Millet), Revue des deux mondes, juillet 2020 ;
« Le spirituel est charnel », Les provinciales (lettre), février 2020 ;
« Politique et métaphysique de la langue chez Michaël Bar-Zvi et Pierre Boutang »colloque Schibboleth, Tel Aviv, mai 2019 ;
« Jérusalem en France », Les provinciales (lettre), février 2017 ;
« Ceci n’est pas un roman de Houellebecq », Les provinciales (lettre), février 2015 ;
« Ces hommages qui vous enterrent deux fois » (ou Charlotte Delbo trahie par le sujet du brevet des collèges), Le Nouvel Observateur, juillet 2014 ;
« En quoi le sionisme peut-il importer à un catholique français aujourd’hui ? », Controverses n°11, mai 2009 ;
« Claudel lit Breuil », Les provinciales (lettre), juillet 2007 ;
« Auto critique », Les provinciales (lettre), avril 2007, etc.

a aussi présenté et/ou annoté :

• Pierre Boutang, Précis de Foutriquet, Les provinciales, 2022 ;
• Pierre Boutang, Le Purgatoire, Les provinciales, 2021 (avec Ghislain Chaufour) ;
• Michaël Bar-Zvi, La Pensée anthume, Les provinciales, 2019 ;
• Pierre Boutang, La Fontaine politique, Les provinciales, 2018 ;
• Pierre Boutang, Reprendre le pouvoir, Les provinciales, 2016 ;
• Pierre Boutang, La guerre de six jours, Les provinciales, 2011 (avec Michaël Bar-Zvi) ;
• Charlotte Delbo, Ceux qui avaient choisi, Les provinciales, 2011 ;
• Theodor Haecker, Le Chrétien et l’Histoire, Les provinciales, 2006 ;
• Gérard Breuil, Les Suites saint-Martin, Éditions du Cerf, 2005, etc.

Sensible à la manière dont les destinées se réalisent au contact de l’histoire et dans la vie des peuples, inquiet de voir la société et les raisons de vivre se diluer peu à peu dans l’ignorance des questions formidables qui sous-tendent toute l’aventure humaine, soucieux de prendre part à cette histoire et de retrouver sa force, sa cohérence, j’ai voulu à la fois produire ce que le cœur ressent et rechercher ailleurs ce qu’il y a de plus précieux concernant cette histoire, notre histoire. Pascal, Péguy, Bloy, Bernanos, Claudel avaient décelé l’importance d’Israël dans le mouvement de l’histoire. Pour renouer avec la tradition des polémistes français, retrouver leur manière d’accorder le souci politique et l’exigence religieuse dans de la (bonne) littérature, je me suis efforcé de faire vivre une maison d’édition, Les provinciales, d’abord sous forme de lettres, puis avec des livres et quelques pièces de théâtre.
J’ai aimé ce travail dans la resserre intime où naissent et se combattent les grandes visions du monde, le risque de le communiquer dans l’indétermination du temps, le compagnonnage joyeux et rude que cela implique avec des auteurs jeunes, mûrs, ou morts… Mais en dépit de ces face à face rugueux, tout a trop dépendu de mes propres forces. Je voulais dire « nous », toujours, or j’ai beaucoup été seul. J’ai suscité, parié, attendu, sollicité, alimenté, relancé, corrigé, recommencé, réparé sans cesse : On n’éteint pas la mèche qui fume aurait pu être notre devise… Cela m’a conduit à un judéo-christianisme revêche, et à cette (ré)animation inlassable de mouvements intellectuels oubliés ou décriés, dans lesquels j’ai été particulièrement libre, c’est vrai, et quelque fois heureux. Le sionisme, « cette injure », constitue pour un catholique conséquent l’évidence de la plus juste cause. Elle a permis de rassembler quelques alliés, que j’ai admirés et corrigés à la fois : Pierre Boutang, Michaël Bar-Zvi, Fabrice Hadjadj, Alain Suied, David Cohen, Richard L. Rubenstein, Bat Ye’or, Richard Millet…   

ses publications :