304 pages, 24 €
« Ce que j’ai écrit ne vaut rien, du moins ne m’intéresse pas ; c’est continuer à écrire qui importe, jusque dans l’illusion ou dans l’échec. Continuer, oui, pour tenter de me taire et retrouver le silence initial de la forteresse, c’est-à-dire parler au plus bas de la voix, dans ce que cette forme de silence peut avoir d’ambigu : anonyme et singulier, laconique et interminable, délivré de mes livres, qui auront trop entrebâillé la porte de ma citadelle, laquelle est mon royaume ici bas. La vanité de toute chose m’aura aussi fait anticiper le probable ou le pire en m’amenant à l’indifférence : encore une manière de vivre sans vivre dans le mouvement commun, et de continuer à écrire, même si ce ne sont plus des livres ; car quelle raison aurais-je de vouloir que ça se termine, puisque, d’une certaine manière, tout est fini ?»
Presse
Franz-Olivier Giesbert, Revue des deux mondes : « Un silence de mort. »
Entretien avec Marc Alpozzo, Entreprendre : « un peuple dégradé »
Pascal Louvrier, Causeur : « Il est des livres qui produisent un ébranlement singulier… »
Philippe Chauché, La Cause littéraire : « entre le granit et la boue »
Laura Laborie, Art press : « parler de soi ne se faisait guère »
Romaric Sangars, L'Incorrect : « Richard Millet le survivant. »
Charles de Meyer, Politique magazine : « Bombes et sensualité. »
« Repris plusieurs fois comme s’il répondait à une nécessité forte mais particulièrement douloureuse, le récit est mis en scène dans une atmosphère crépusculaire sublime et atteint parfois des degrés de sincérité déchirants.»
Romaric Sangars
L’Incorrect
«Il est des livres qui produisent un ébranlement singulier. »
Pascal Louvrier
Causeur
« C’est cela, désormais, faire l’Histoire. On tourne autour de l’époque qui est encore la sienne et on en devient la chute et le rebut. »
Philippe Muray
Le 19e siècle à travers les âges