Moïse

Al-Kahira, 1818-1882

par Bat Ye’or

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272 pages, 23 €


Bat Ye’or, « fille du Nil », a consacré sa vie à étudier et à comprendre la condition des Juifs et des chrétiens sous l’Islam et elle a fait connaître les mots « dhimmi », « dhimmitude » et « Eurabia ». Mais les explorations historiques ne permettent pas d’élucider les événements ni de capter leur énergie : il faut rendre compte de la vie intérieure de ceux qui provoquent ces événements ou qui les subissent et expliquer leurs relations au sein de la société. Dans Le dernier khamsin, Bat Ye’or revenait sur sa jeunesse et l’expulsion des Juifs d’Égypte par Nasser en 1956. À présent c’est la longue histoire du siècle précédent qu’elle raconte dans une grande fresque qui commence en 1818 au Caire (Al-Kahira) avec ce livre, Moïse, et s’achèvera quand débuteront les premières guerres israélo-arabes. Les conflits, les décisions vitales et politiques, les exils et les retours ne sont pas l’affaire d’une seule génération et ils ne se laissent saisir qu’à l’affût de la vie secrète des peuples.

 

 

Pour qu’une civilisation de la personne et sa relation à l’histoire puissent être défendues et continuées, encore faut-il qu’elles soient connues, représentées de manière sensible et aimées. C’est le but de la trilogie historique et romanesque dont ce livre constitue le premier volet, « Bien-aimés les souffrants… »

La « fille du Nil » nous entraîne dans la lumière et la beauté impassible de ce fleuve où depuis des millénaires s’abîment le feu et le sang de l’histoire. Elle réveille l’éclat de l’âme humaine qui s’émeut et se lamente en surprenant le bourbier de Sa’ar (dans l’ancien quartier juif du Caire). Ainsi dans la dorure des vieux miroirs usés s’attarde la beauté fugitive dont ils gardent le reflet – comme dans une couverture de Gérard Breuil.
(Voir aussi le deuxième volume de « Bien-aimés les souffrants… » : Élie. Al-Kahira 1914-1948.)


« Il n’y a pas que la bêtise, en France, qui donne une idée de l’infini. »

Franz-Olivier Giesbert,
Le Point.

 

« J’avais depuis longtemps de l’admiration pour l’essayiste ou l’historienne Bat Ye’or, mais je suis à présent très impressionné par son talent purement littéraire, à travers ses romans égyptiens. »

Michel Gurfinkiel

 

« Ce roman élève Bat Ye’or à la hauteur de Agnon, du Chien Balak en particulier ; cette littérature est juive par les relations diverses mais constantes des personnages à D-, du moins à ces interrogations fondamentales et vécues, comme chez Singer entre autres… »

Ghislain Chaufour

 

« Un roman mélodieux, puissant et beau comme un psaume de David. »

Sébastien Lapaque,
Le Figaro.