(…) « …Devant mon peuple, le peuple d’Israël, j’ai dit à de nombreuses reprises que j’accepterai un État palestinien. Maintenant le Président Abbas doit se tenir devant son peuple et dire ces six mots : “J’accepterai l’Etat juif”. Il doit le dire. Et je vais le répéter encore et encore parce qu’il y là une tentative pour esquiver, escamoter et camoufler cette composante essentielle de la paix : la levée nécessaire de cet obstacle fondamental à la paix et c’est ce à quoi la communauté internationale faire face » [a déclaré le Premier Ministre Benyamin Netanyahou.]
« La question est de savoir pourquoi Mahmoud Abbas refuse de reconnaître un état juif avec une telle force et pourquoi une grande partie du monde reste sourde et aveugle… Pierre-André Taguieff y répond…
Elle est également de savoir pourquoi toutes ces chancelleries qui affirment vouloir la paix au Proche-Orient refusent d’entendre ce que dit Benyamin Netanyahou et qui est pourtant de si bon sens.
La réponse à cette interrogation se trouve dans l’ouvrage précieux que vient de publier Pierre-André Taguieff aux Editions Les provinciales : Israël et la question juive. Une analyse à la fois historique et en prise directe avec la réalité d’aujourd’hui, qui permet de comprendre l’incompréhensible, à savoir les stupéfiantes diabolisation et délégitimation d’Israël auxquelles on assiste de nos jours. Loin d’être austère, l’ouvrage se lit comme un roman. Mais un roman dont la fin pourrait être tragique… car s’y mêlent et se confortent “judéophobie islamiste contemporaine”, “antisionisme radical”, cette “nouvelle religion séculaire” accueillante ou une “judéophobie” newlook avec sa “propagande pro-boycotts désignant litaniquement Israël comme le visage même du Mal.” Mal absolu à détruire d’urgence donc… un diktat auquel un grand nombre souscrivent désormais, même dans sa forme soft de condamnations répétées et pressions exercées, et dans le plus grand aveuglément pour certains. Mais certains seulement car l’entreprise est parfaitement délibérée pour d’autres comme nous le montre Pierre-André Taguieff.
Le bandeau du livre, qui vient de sortir, porte d’ailleurs ces quatre mots “boycott pour un massacre”. Quatre mots contre les six que réclame Israël… »
Hélène Keller-Lind,
texte complet mis en ligne par desinfo.com. le 6 juillet 2011.