« (…) On peut dater de 1840 avec l’affaire de Damas, entièrement concoctée par le consul français, le début d’une association islamo-chrétienne, patronnée par la France sous le gouvernement de Thiers, où les chrétiens s’affichent comme les protecteurs des musulmans contre “la malfaisance diabolique” des juifs. Un thème appelé à un grand succès en Algérie avec Edouard Drumont.
Aujourd’hui le dépit de l’UE à l’annonce des “accords d’Abraham” entre Israël et les Emirats arabes unis (E.A.U.) et le Bahreïn, le quasi-silence réprobateur qui l’accueillit et la démonisation médiatique intensifiée du Président Donald Trump qui les parraina, illustrent l’engagement de l’Europe dans le djihad des Arabes de “Palestine” visant à l’éradication de l’Etat hébreu.
Cette attitude hostile évoque son rejet glacial du traité de paix israélo-égyptien en 1979 et son émission, pour contrebalancer cette paix exécrée, de la Déclaration de Venise en 1980, le texte le plus sévère contre l’Etat hébreu et qui demeure encore un dogme sacro-saint.
Dans un document d’archive interne, l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe se vante d’en être l’inspiratrice.
Cette alliance euro-djihadiste contre Israël se manifeste par l’acquiescement enthousiaste de l’UE à l’islamisation des lieux saints juifs (Jérusalem, Hébron), l’effacement de son histoire et de son identité par la suppression de ses désignations territoriales (Judée, Samarie). Ces procédés constituent l’essence même des lois de la dhimmitude qui dépouillent les vaincus de leur territoire, civilisation, identité et culture.
Nous voyons ainsi que derrière le djihad se cachent aussi des guerres inavouables européennes. (…) »