Richard Millet, une rafale de plus
Tuer ou la guerre comme expérience intérieure
Tuer ou la guerre comme expérience intérieure
… « Travailler le “négatif”, la part d’ombre, l’indicible et la mort – l’ambiguïté tragique -, revient à toucher la dimension cruciale de la littérature. Millet vise encore en plein centre. Il revendique toujours plus fortement son catholicisme comme point d’appui et colonne vertébrale. Perspective qui lui permet un surplomb d’où assimiler communisme, capitalisme mondialisé ou islamisme armé comme trois maladies modernes en fait insidieusement complémentaires. Par ailleurs, il déploie l’Orient merveilleux, complexe et violent. Un Orient et un catholicisme qui sont également les sujets principaux, par le prisme d’Israël, d’Israël depuis Beaufort » (…)
Romaric Sangars, Causeur.