Révision générale : « Tu choisiras la vie »

« Le rétablissement d’un État juif souverain après deux mille ans est un événement auquel le monde doit donner un sens. »

• Michaël Bar-Zvi & Claude Franck, Le Sionisme, Les provinciales, 2002

« Un livre qui répond, à l’évidence, à un sentiment de révolte à l’encontre des multiples tentatives de délégitimation de l’État d’Israël. Pour autant, jamais les auteurs, universitaires de leur état, ne se dispensent d’observer la rigueur qui sied à toute démonstration solide. »
Yaël Simon, Tribune Juive.

 

 

 

 

 

 

 

« Je déteste à un point extrême toute idée montrant une différence de valeur entre un homme et son prochain. Cela ne relève peut-être pas de la démocratie mais de son contraire : je crois que tout homme est un roi. »

• Vladimir Zeev jabotinsky, Histoire de ma vie, Les provinciales, 2011.

« C’est cette force foudroyante de tout utiliser, même l’échec, même l’isolement, la précarité, les controverses, l’adversité politique, les déceptions, c’est cette capacité de résister à tout, à toute humiliation, à tout découragement qui est la leçon la plus instructive de ce livre. »
Saskia Cohen, Le Lien.

 

 

 

 

 

 

 

« L’ignorance règne en maître, la mémoire semble défaillante, l’opinion publique et les hommes politiques font preuve d’impatience ; dans ces conditions, la propagande parvient sans peine à rivaliser avec l’histoire. La propagande, les mémoires, les romans et les écrits de circonstance, ainsi que l’historiographie des débuts ont entouré cette guerre d’un épais voile de stéréotypes, mythes, polémiques et justifications. L’historiographie israélienne à ses débuts et les romans considéraient la guerre comme un miracle…. »

• Yoav Gelber, Palestine 1948. Guerre d’indépendance ou catastrophe ?, Les provinciales, 2013.

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’homme européen ne se trouve pas éminemment en Europe, ou n’y est pas éveillé. Il est, paradoxe et scandale, en Israël ; c’est en Israël que l’Europe profonde sera battue, « tournée », ou gardera, avec son honneur, le droit à durer. »

• Pierre Boutang, La Guerre de six jours, les provinciales, 2011.

« Le 1er juin 1967, à la veille de la guerre des Six-Jours, le philosophe catholique Pierre Boutang signait un article stupéfiant. »
Jean Birnbaum, Le Monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Si l’antisémitisme n’est qu’un des visages de la bêtise, de l’hybris ou de la bestialité comment expliquer l’odieux itinéraire qui mène la nation juive de l’émancipation à Auschwitz, à travers le siècle du pacifisme et de l’ennui.  »

• Michaël Bar-Zvi, Philosophie de l’antisémitisme, postface de Pierre-André Taguieff, Les provinciales, 2016.

« Il est inhabituel qu’un philosophe traque le sens d’un concept jusque dans des latrines publiques. »
Isabelle de Mecquenem, Esprit.

 

 

 

 

 

 

 

« Les islamologues avaient pris l’habitude de définir les juifs et les chrétiens sous l’islam comme des minorités religieuses. On ne disait rien de leur origine, or ces populations représentent les restes des peuples ethno-religieux antérieurs à l’islam, autrefois majoritaires dans leur pays.
Une fois leur territoire conquis par le jihad ces populations étaient soumises à une sorte de pacte qui devint vite un statut imposé et infamant, la dhimma : la “protection” islamique s’exerçant dans un contexte de guerre ininterrompue, la condamnation à mort sanctionnait le refus de se soumettre.  »

• Bat Ye’or, Le Dhimmi. Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du nord depuis la conquête arabe, préface de Jacques Ellul, Les provinciales, 2017.

« Ouvrage de référence sans équivalent… »
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, Le Monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

« Tu choisiras la vie. Sauver des vies en donnant la sienne est la seule réponse à la barbarie, si l’on comprend aussi bien l’universalité de la guerre que la justice particulière qu’elle vient accomplir. »

• Michaël Bar-Zvi, Pour une politique de la transmission. Réfexions sur la question sioniste, Les provinciales, 2016.

Impliquée dans un combat idéologique sans merci, l’Europe se démunit de son héritage et refuse d’assumer son origine spirituelle, laquelle démontre précisément un lien «  gênant  » avec Israël. Face aux chantages et aux charges d’irrationalité et d’ignorance, elle se déchristianise, se déjudaïse et nomme cette normalisation «  laïcité  », «  modernité  », voire «  humanisme  ».
Le sionisme à l’inverse n’a cessé de puiser dans le passé d’un peuple singulier la force de reprendre sa place dans l’histoire. Revenir, exister et même progresser, ce n’est pas échapper au danger en se renonçant, c’est transmettre, parfois au prix de la vie  ; ce n’est pas rompre avec un héritage obsédant, ni en être le gardien résigné ou craintif – mais se montrer capable de le métamorphoser en pulsion de vie.